D’horizons Méditerranéens, Nord-Américains, Gascons et Pyrénéens, ces quatre femmes sont résolues à jouer une musique éclectique sur les charpentes des danses traditionnelles immémoriales. Ces quatre musiciennes ont déjà parcouru des scènes diverses : elles se rejoignent maintenant pour une nouvelle création à quatre qui réunit les musiques actuelles avec la musique traditionnelle. Accordéon diatonique, violon, flûte et tambourin, guitare acoustique, basse électrique, et voix en polyphonie ; autant de force pour animer les pistes de bal trad et revendiquer la place de la femme et du vivre-ensemble dans ce monde.

Claudia Delli Santi : violon, voix
Mathilde Duffau : flûte à trois trous, tambourin à cordes, voix
Anne-Lise Herbel : accordéon diatonique, tambour, voix
Julie Lambert : guitare, ukulele-basse, voix

Claudia est une artiste italienne qui s'est nourrie dès le plus jeune âge des musiques traditionnelles du sud de l'Italie (des Pouilles). Sa carrière artistique a continué à Naples, une ville culturellement effervescente, un véritable chaudron bouillonnant de sons, de couleurs, de rencontres et de mélanges culturels.

Au cours de voyages, seule ou au sein de groupes et projets (Prapatapumpa Folk, Maria kletzmer triù, Kalendis, Taksidia et aujourd'hui Gahem la lua), elle a toujours essayé de « dérober » une partie de la musique avec laquelle elle est entrée en contact, découvrant avec surprise des éléments communs entre des cultures pourtant différentes.

Et c’est au cœur de ces enchevêtrements artistiques qu’elle a formé son goût musical et son identité artistique très variée et foisonnante, allant de la musique serbe traditionnelle à la chanson napolitaine, en passant par la musique pop américaine, trouvant comme unique fil conducteur la beauté narrative qui existe en chacune de ces cultures.

Anne-Lise a grandi dans le Gers où elle a commencé la clarinette à 8 ans en cursus classique. Elle a découvert la danse traditionnelle gasconne à 10 ans. A l'âge adulte, elle a ajouté à sa panoplie l'accordéon diatonique et a joint ses passions pour la musique et la danse en jouant de la musique à danser. Depuis, elle a fait partie de nombreux groupes de musique traditionnelle gasconne (Licotissa, Lo Rond, Dus, Dus cad'un…) ou de musique à danser d'influences multiples (Gahem la lua, Marc et ses coussins, C Pas Grave…).

Une partie de son temps est également consacré à la transmission de la musique traditionnelle gasconne au sein de plusieurs écoles de musique en Béarn et en Bigorre. Elle transmet également la musique et parfois la danse au sein de l'association Menestrèrs Gascons lors de stages, d'ateliers ou d'initiations.

Bercée par la musique et la danse gasconnes dès sa plus tendre enfance, Mathilde tombe amoureuse de la flûte à trois trous à l'âge de 7 ans, quand Jean Baudoin lui fait essayer cet instrument à l'école Calandreta. Le tambourin à cordes (qui va de pair avec la flûte) s'ajoute naturellement à sa panoplie lors de ses études musicales. Dès ses 14 ans, Mathilde essaime les scènes de la région avec le groupe de bal Papar'Òc.

Passionnée de musique et danse traditionnelles gasconnes, elle s'intéresse aussi à celles de nombreux autres territoires européens.

Titulaire du DE de professeur de musique traditionnelle, Mathilde enseigne la flûte et le tambourin depuis plusieurs années. Elle pratique également le chant, la danse et, à ses heures perdues, la caramèra et la boha (cornemuse des Landes de Gascogne).

On peut la voir dans les groupes Gahem la lua, Licotissa et Papar'Òc.

Julie Lambert, auteur compositeur, est issue d’une famille new-yorkaise musicienne. Depuis son arrivée en France et en Europe, elle ne cesse d’élargir sa palette musicale déjà riche en blues, country, « trad », soul, jazz, folk, brésilien, lyrique, pop...
Multi-instrumentiste, chanteuse à « voix » mais aussi chef de chœur et coach vocal diplômée en pédagogie musicale, elle partage sa passion avec ses élèves et sur scène, s'inspirant des influences comme Aretha Franklin et Ella Fitzgerald, ou Joni Mitchell et Tracy Chapman.
Ses œuvres d’auteur/compositeur se trouvent sur trois albums auto-produits et sont interprétées sur scène avec diverses formations.

La rencontre fortuite avec des membres de Gahem la lua lui a fait renouer avec la musique qui l’a freinée dans son élan de voyageuse pour que finalement elle s’installe en France, il y a 25 ans : la musique traditionnelle européenne. Dans cette nouvelle formation, elle se réjouit d'invoquer la force du féminin en chair et en "Noz" à la Pyrénéenne.